lou ∞ trying to hide the fire in me

& lou rachel wayland

MYSELF

♔ âge; 17 ans ♔ métier; Étudiante / Chasseuse ♔ état civil; Célibataire mais mon coeur bat quand il s'approche de moi... non non, c'est tellement ridicule comme histoire, c'est IM-PO-SSI-BLE !! ♔ nationalité; Américaine ♔ créature; Loup Garou ♔ camp; Indécis ♔ série; Teen Wolf ♔ avatar; Emma Watson ♔ groupe; Werewolves & Hunters

j'aime

✎ nettoyer mes armes
✎ dormir le jour, vivre la nuit
✎ me goinfrer de beurre de cacahuète
✎ me vautrer dans mon lit bien au chaud sous ma couette en regardant des films de filles, mais chuuut personne doit le savoir

je déteste

✎ la pleine lune
✎ devoir mentir
✎ les hurlements
✎ devoir choisir un camp

story of my life

je vais tout te raconter

L’ironie. Parfois, j’ai l’impression que ma vie n’est qu’ironie. Le destin est joueur, le destin s’amuse, et dans mon cas, il a eu beaucoup d’imagination pour m’amener là où j’en suis aujourd’hui. Et pour que vous puissiez tout comprendre, je dois commencer par le début de tout.

La famille Wayland est particulièrement réputée chez les chasseurs. C’est l’une des plus anciennes familles de chasseur qui, de génération en génération, donnent de nombreux chasseurs. Il est rare qu’un Wayland ne devienne pas un chasseur. Des exceptions existent bien sûr, mais elles sont très rares, même encore aujourd’hui, tourner le dos aux siens est très mal vu au sein de la famille Wayland. Quiconque ose renier sa destinée se voit aussitôt totalement rejeté par la famille, n’y trouvant plus aucun appuie ni aide. J’ai été témoin, alors que j’avais à peine sept petites années derrière moi, du rejet plutôt violent de mon oncle. Le frère de ma mère avait décidé de ne plus être un chasseur. Il rêvait d’une vie paisible et calme, voulant donner des cours. Personne n’avait compris son envie, personne n’était capable d’imaginer que quelqu’un puisse vouloir autre chose que ce que la famille Wayland offrait.
Ce fut d’abord des insultes qui fusèrent, puis une bagarre féroce éclata entre mon père et mon oncle, tout cela devant mes yeux d’enfant apeuré par cette situation impensable. J’avais beau chercher du réconfort auprès de ma mère, cette dernière semblait totalement absorbée par les échanges de coups. Mais ce qui me restera à jamais à l’esprit, c’était le sourire presque satisfait qui étirait ses lèvres. Elle n’avait pas peur, elle ne voulait pas les séparer, au contraire, elle aimait ce qu’elle voyait. Elle finit d’ailleurs par quitter la pièce en compagnie de mon père, laissant mon oncle en sang, immobile, au sol. La petite fille que j’étais à l’époque ne comprenait pas, alors, je me suis approchée de lui, posant délicatement ma main sur sa joue tout en le faisant sursauter.

« -Tonton ? »

Il ouvrit les yeux pour me regarder, il semblait souffrir mais tentait de le cacher tant bien que mal. C’était la toute première fois que je sentais cette sensation d’impuissance me saisir, bien qu’à l’époque, je ne savais pas encore mettre de mots dessus. Mon oncle se remit tant bien que mal sur ses jambes flageolantes, puis posa sa main sur ma tête en m’ébouriffant les cheveux.

« -Un jour tu comprendras, un jour tu seras de leur côté. » dit-il d’une voix lasse avant de quitter la maison et ma vie à tout jamais.

Durant mon enfance, je n’ai jamais été une enfant très sociable. Aller parler aux autres enfants n’étaient pas vraiment dans mes capacités. Je n’avais pas les mêmes sujets de conversation qu’eux. Alors qu’ils parlaient de dessins animés, j’étais en train d’apprendre à chasser les créatures de l’ombre, à manier une arme. Du coup, j’avais tendance à rester dans mon coin. Pourtant, j’allais bientôt connaitre l’amitié. Alors que mes parents préparaient une mission expéditive contre une meute de loups garou avec d’autres chasseurs, j’ai remarqué la présence d’un jeune garçon dans la même pièce que nous. Il était assis bien sagement sur une chaise, son regard perçant fixé sur moi.
Dans un premier temps, je me suis contentée de l’observer comme il le faisait. Puis, il s’est mis sur ses jambes avant de venir prendre place à mes côtés.

« -Je suis Léonard. » dit-il de sa voix enfantine de l’époque.

Et à partir de ce moment-là, Léo et moi sommes inséparables. Il est mon meilleur ami, mon frère de cœur. Il est également devenu mon partenaire de chasse car, sous ses airs de petit ange, Léo est un chasseur redoutable qu’il ne faut surtout pas sous-estimer malgré son jeune âge. Cependant, on ne peut pas dire que ce soit un garçon très sociable. Dans toutes les écoles que nous avons connues à deux, il a toujours été perçu comme quelqu’un de très étrange, en marge de la société. C’est vrai qu’il peut avoir un comportement étrange de temps en temps, même pour un chasseur, mais je l’aime comme ça, il est l’une des personne les plus importantes dans ma vie, je sais que quoi qu’il puisse arriver, il sera toujours là pour moi, et moi pour lui. On a grandi ensemble, on est devenu des chasseurs ensemble, et depuis notre rencontre, nous n’avons jamais connu une seule journée sans être ensemble. Je l’aime tout simplement.

Léo et moi étions en pleine formation pour devenir chasseurs. Si la situation n’était pas tout le temps facile à gérer, nous savoir là l’un pour l’autre nous permettait de tenir. Les Wayland et les Lancaster formaient un groupe de chasseurs très soudé. Mais nous devions faire face à une autre famille de chasseurs : les Anderson. J’ai toujours trouvait la situation ridicule, nous nous battions tous dans le même but, alors pourquoi est-ce qu’il devait y avoir de la concurrence ? Si nos parents semblaient vouloir montrer leur suprématie, Léo et moi nous sentions bien loin de cette envie. Nous nous concentrions sur nos propres missions comme étudier les créatures et les techniques pour les exterminer.
Mais alors que les deux familles venaient de faire leur arrivée dans une petite ville du Nevada, Léo et moi avons atterri dans la classe de Thomas Anderson, le jeune fils de la famille de chasseurs. Ce dernier nous reconnut aussitôt et s’amusa à nous taquiner gentiment sur le fait que nos parents allaient finir par s’étriper. J’ai été étonné de voir qu’aucune animosité ne semblait parvenir de lui. Tout comme nous, il semblait sourd à la guerre que se livrait nos parents. Du coup, Léo et moi avons finalement sympathisé avec lui, c’était fou, mais Thomas était franchement adorable et c’était encore plus amusant « d’étudier » à trois.

Cependant, lorsque cette amitié naissante fut révélée, nos parents ne sautèrent pas vraiment au plafond. Il fallait s’y attendre, mais nous avions décidé de ne pas nous laisser faire. S’ils ne voulaient pas voir que l’union faisait la force, ils allaient leur prouver. Nous nous sommes décidés d’aller chasser tous les trois. Et nôtre toute première chasse en solo ne se passa pas franchement comme nous l’avions imaginé, mais le souvenir que j’en garde n’est qu’adrénaline et joie. Même si nos parents ont dû finir le sale boulot, nous étions presque arrivés à exterminer la bête et c’était le plus important à nos yeux. Depuis, les Wayland, les Lancaster et les Anderson se tolèrent, laissant ainsi leurs enfants vivre leur amitié comme bon leur semble.
Le duo que je formais avec Léo s’est transformé en brillant trio en compagnie de Thomas qui est aussi allumé que nous, mais qui est également une vraie tête pensante, nous permettant ainsi de résoudre un bon nombre « d’affaire ».

Depuis plusieurs mois, Léo, Thomas et moi avons posé nos valises en ville pour faire le ménage de toutes créatures qui pourraient rôder dans le coin. Au vu de notre jeune âge, nous nous faisons passer pour des lycées, alors forcément, nous devons nous plier aux règles des horaires. Mais plus le temps passe et plus je me dis que tout cela n’est qu’une perte de temps. Rester assise sur une chaise à écouter un professeur n’aidera pas à éradiquer toute trace de créatures surnaturelles. Mais Léo et Thomas sont là pour calmer mes ardeurs, heureusement car avec mon caractère fougueux, j’aurai déjà foncé dans le tas.
Après une investigation de Thomas, nous nous sommes rendus compte que cette ville était un nid à loup garou, entres autres créatures, et nous nous sommes lancés à leur chasse. Mais ce n’est pas aussi facile que toutes les autres chasses que nous avons pu effectuer. Il est difficile de ne se concentrer que sur les loups garou au vu du nombre de créatures présentes dans le coin. Il faut jongler entre plusieurs chasses et nous sommes un peu… débordés.

Tout parait se dérouler comme sur des roulettes, en tout cas pour moi. Je me sens dans mon élément lors de nos chasses et je prends de plus en plus plaisir à jouer à l’élève complétement décalé lorsque je suis en cours. Si cela ne fait pas rire Thomas qui craint que l’on se fasse remarquer, je trouve cela très hilarant de mon côté. Cette situation m’amuse, enfin, m’amusait… Jusqu’à cette fameuse chasse. Nous étions tous les trois en forêt, arbalète à la main, sur les traces de l’alpha d’une meute de loup garou. L’oreille à l’affut, j’étais particulièrement sur mes gardes. L’atmosphère pesante me donnait des frissons mais également une grosse dose d’adrénaline. J’avais hâte de me retrouver face au loup garou pour lui botter les fesses, mais je fus prise d’un terrible spasme lorsque je sentis le souffle chaud de la bête dans ma nuque. La suite des événements restent assez flou dans mon esprit. Je me rappel m’être retourné avant que le loup ne se jette sur moi. Mais pour le reste, ce n’est que douleur et hurlement avant que je finisse par reprendre mes esprits, allongée au sol tandis que Léo et Thomas hurlent mon nom pour me retrouver. Je m’examine rapidement et manque de m’étrangler lorsque je tombe sur cette horrible griffure sur mon flanc gauche. Dans un réflexe que je ne saurai expliquer, j’ai caché ma plaie, me remettant sur mes jambes avant de retrouver les deux hommes de ma vie. Sortant un mensonge pour leur expliquer la situation, je leur demande de rentrer vite de peur que le loup attaque de nouveau.

Le lendemain, lorsque j’examine ma blessure, seule une fine cicatrice apparait. Aussitôt, je panique. Si hier la plaie était franchement horrible, j’ai parfaitement cicatrisé en une nuit. Je n’ai plus aucun espoir de ne plus me transformer, à présent, il est clair que je vais devenir un loup garou. Cela m’angoisse tellement, après tout, je vis sous le même toit que deux chasseurs. Même si je peux leur faire une totale confiance, je préfère ne pas imaginer leur réaction si je devais leur annoncer que je n’étais plus vraiment comme avant.
Ma première décision fut donc de garder cela pour moi en essayant de gérer ma vie de chasseuse et celle toute nouvelle de loup garou. Je me rends bien compte que Léo et Thomas trouvent mon comportement étrange, car je suis bien obligée de mettre un peu d’espace entre eux et moi. Cela me fait mal car j’aurai bien besoin de soutien et ils sont les seuls à être là pour moi. Mais cela changea très rapidement puisque lors de mes premières transformations, je vais tomber sur Scott McCall, loup garou également. Il va s’avérer être une aide très précieuse pour m’aider à me contrôler et contrôler mes émotions. Mais il va également être plus que ça…

Bref, en ce moment, on ne peut pas dire que ma vie soit vraiment paisible. J’essaie tant bien que mal d’allier toutes ces nouveautés dans ma vie et ce n’est pas toujours de tour repos…

behind the screen

la curiosité jusqu'au bout

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♔ PSEUDO • Lexis
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